• Point Commun

     Fenrir Point commun

     

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    Elle courait à toute vitesse dans les rues de la ville où, elle et son équipage, avaient fait escale. Une petite escale provision, histoire, Valiôm et charbon. Une escale censée être banale. Mais rien n'était banale quand l'équipage de l'Elian était dans les parages, rien. Et aujourd'hui, Fenrir courait à toutes jambes, cherchant à fuir ses poursuivants. Elle avait encore fait une bêtise et c'était attaquée à bien gros.
    La petite ville était une cité commerçante régie par différentes familles mafieuses qui se battaient pour le pouvoir. Le bon pirate prend des risques, sinon il manque le suspens, mais un bon pirate sait aussi quand s'arrêter, et c'est une qualité qui faisait défaut à Fenrir. Elle n'a pas la notion de limite. Aussi la voilà qui détalait comme un lapin dans les rues en jurant comme à son habitude.
     
    Dans ses poches un joli tintement retentissait, oh oui, elle avait volé gros mais elle courait vite. Déjà ses poursuivants disparaissaient au coin de l'avant dernière rue qu'elle avait prit.
     
    «Ahah, faut courir plus vite pour m'avoir, balourds !»
     
    Elle s'engouffra dans une rue et au détours du chemin un bolide humain lui rentra dedans. Une explosion retenti et de la fumée envahi le lieu. Une voix s'éleva de la cohue :
     
    «Rah merde sérieux, qui est l'abruti qui m'a foncé dedans. Je vais lui envoyer mon poing dans le nez à cet enfoiré !»
     
    La personne invisible, pour le moment, jurait aussi bien que Fenrir.
     
    «Je ne te permet pas ! C'est toi qui m'a foncé dedans d'abord ! Ça va pas de courir comme ça sans regarder ?»
     
    Fenrir c'était relevée et marchait à tâtons.
     
    «Et c'est quoi cette fumée, sérieux ! Je sais pas qui tu es mais si je t'attrape je t'en colle une belle !
     
    - Elle te plaît pas ma fumée ? Je vais te la faire bouffer ma fumée !»
     
    Là, Fenrir sentit une poigne s'emparer de son col ; alors elle en fit de même et attrapa ce qui lui passait sous la main. Elle leva son poing et au moment où elle l'abattit sur la joue de son interlocuteur elle en reçu un en pleine figure.
    Les deux opposants tombèrent à la renverse sous l'effet de la surprise et la fumée commença à se dissiper.
     
    «Tu as osé ?!?»
     
    Le deux personnes s'exclamèrent de concert. Ils se relevèrent et s'apprêtèrent à remettre ça quand des voix retentirent :
     
    « Le voilà !
    - La voilà !»
     
    Là, Fenrir et son adversaire se stoppèrent et prirent le temps de se regarder. Un jeune homme plus grand qu'elle mais visiblement du même âge la reluquait :
     
    «Mais t'es une fille !
    - Eh oh, tu croyais que j'étais quoi ? Un cochon d'inde ?
    - Non, sérieusement tu jures, tu gueules et tu frappes, comment veux tu que je te prenne pour une fille ?»
     
    Un hurlement retentit :
    «Attrapons-les !»
     
    Fenrir se mit dos au jeune homme :
     
    «On reprendra après. Non mais comment tu fais pour avoir autant de personnes à tes trousses ? On dirait des mafieux !
     
    - S'en sont !»
     
    Un coup de feu retentit. Fenrir avait sortit son troublon. Derrière elle, deux coups et une explosion. Le jeune homme tenait un pistolet dans chaque main et la goupille d'une petite grenade entre les dents. Il la cracha dans l'œil d'un de ses adversaire qui se mit à hurler. Fenrir sortit sa dague et commença à trancher ce qui passait devant elle.
     
    «Je cherche quelqu'un, ma piste m'a mené chez ces mafieux; mais ils n'avaient pas ce que je cherchais.
     
    - Et donc ?»
     
    Le combat s'intensifiait, coup de feu, lame et petites bombes volaient en tout sens.
     
    « Et donc j'ai tout fait sauter.»
     
    Le jeune homme dit ça d'une façon si détachée que Fenrir eu un arrêt d'une centième de seconde.
     
    «Tu as ... Tout fait sauté ? Mais tu te moque de moi ? Et après tu dis que c'est de ma faute ? Ca va pas ?
     
    - Et oh, tu me dis ça mais tu as ton lot de mafieux aux fesses aussi à ce que je sache ! Tu leur as fait quoi ?
     
    - Je les ai volé...»
     
    Le garçon eu la même réaction que la mécano' : un arrêt sur place. Il se reprit bien vite et tira sur la personne en face de lui :
     
    «Tu les as volés ?
     
    - Oh oui ! Et un sacré pactole ! C'était vraiment cool, je me suis bien amusée !»
     
    Fenrir se mit à rire et s'arrêta brusquement quand elle se prit un uppercut dans la mâchoire de la part d'un homme bourru et bien grand. Elle s'énerva:
     
    «Je vais te faire bouffer ta langue !»
     
    Elle redoubla la vitesse de ses coups. Ca marcha un temps, mais elle se fatigua. Le nombre d'ennemis ne décroissait pas. Le jeune homme dans son dos se retrouva aussi submergé.
     
    « Il faut qu'on se carapate. Dit-il.
     
    - Je te suis ; répondit-elle.»
     
    Le garçon fouilla dans sa sacoche et en sortit une petite fiole de couleur verte. Fenrir le regarda, perplexe.
     
    «Euh ... Tu compte faire quoi avec ça ?
     
    - Tais-toi et admires.»
     
    L'homme leva la fiole au dessus de sa tête et la lança dans la mêlé en face de lui. Une énorme explosion survint. Des hurlement retentirent et des gerbes de flammes commencèrent à lécher les vêtements des mafieux.
    Fenrir sentit qu'on l'attrapait par le col et la tirait en arrière. Ils fuirent cette cohue hurlante et coururent dans les rues de la ville. C'est quand, essoufflés, ils s'arrêtèrent qu'ils prirent le temps de vraiment observer l'autre.
     
    «Je m'appelle Fenrir.
     
    - Moi c'est Kasai.
     
    - Bon génie, maintenant qu'on a vraiment toute la mafia de la ville aux fesses, t'as une idée pour nous sortir de là ?
     
    - Je décline toutes responsabilités, je nous ai sorti de là. On dit merci quand on est poli.»
     
    Fenrir fit la moue.
     
    « ... Merci.
     
    - Et maintenant, on fait quoi ?»
     
    C'est quand il posa la question qu'une bande de bonshommes armés apparurent au détour d'une rue.
     
    «Les voilà !»
     
    Sans réfléchir Fenrir attrapa le poignet de Kasai et le tira à sa suite. Ils couraient vite tout les deux mais leurs poursuivants étaient , eux aussi, bien rapide.
    La mécano' espérait atteindre l'Elian avant de se faire massacrer par des brutes épaisses. Ils détalaient donc en direction du port. Là, le vaisseau était en vu. Attirée par le bruit Mirayhu avait passé la tête par dessus le bord et observait. Fenrir l'aperçu et hurla à plein poumons :
     
    «ON DECOLLE !!! DEMAREZ !!!»
     
    Kasai et la jeune fille accélérèrent. L'Elian décollait doucement mais sûrement. Une corde laissée à leur attention pendait de la balustrade. Ils sautèrent et s'y accrochèrent. Ils avaient réussi, leurs ennemis, restés sur le sol, pestaient. Fenrir se mit à rire. Kasai sortit de sa poche une petite boule rouge et la jeta en contrebas. Lorsqu'elle toucha le sol un immense feu d'artifice en surgit. De merveilleuses couleurs feu s'en échappa. Le jeune homme se mit à rire à son tour. Une fois à bord, en sécurité et le derrière au sol. Kasai prit la parole.
     
    «Et maintenant que tu m'as embarqué là dessus, qu'est-ce que je fais ?
     
    -Quand on est poli on dit merci. Fenrir eu un petit sourire coin.»
     
    Le jeune homme se renfrogna, c'était SA réplique.
     
    « ... Merci.
     
    - L'Elian est un vaisseau pirate, j'ai besoin d'un artilleur. Tu es occupé ?»
     
    Fenrir s'était relevée et tendit sa main en direction de Kasai, debout lui aussi. Ce dernier lui tapa dedans en signe d'assentiment. Ils échangèrent un regard complice et sourirent.
     
    «Ce soir on fête l'arrivée de notre artilleur ! FAITES COULER LE RHUM !!!»
     

     


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