• Jeux et enjeux

     

    Dairiun

     

    Jeux et enjeux

     

     

    Dairiun était en train de jouer au poker en pensant à ce trois mât qu'il avait aperçu aux abords de la ville, il se remémora ce qu'un homme lui avait appris sur la navigation abord de ce genre de navire …

    « Et tu joues ou tu te couches le nouveau, beugla un des joueurs de la table. »

    Cela fit sortir Dairiun de ses pensées :

    « Tu veux perdre ton argent rapidement à ce que je vois, très bien. »

    En disant cela Dairiun révéla son jeu, il avait un full.

    « Quelqu'un a mieux ? »

    Les autres joueurs perdirent leur argent et s'en allèrent. Dairiun aperçut un homme entrer dans la taverne, il n'avait pas l'air du coin. Cela se voyait à sa façon d'être et de se tenir. Il s'approcha de Dairuin :

    « Je peux jouer au poker avec vous ? l’interrogea l'étranger.

    - Bien sûr, tu sais jouer au poker j'imagine ?

    - J'ai quelques notions. »

    Ils commencèrent à jouer tranquillement et Dairiun décida de ne pas tricher pour l'instant. Cet homme l'intriguait et il voulait en savoir plus.

    « Tu n'es pas du coin me semble, d'où viens tu ?

    - D'un endroit très loin d'ici, cela se voit que je ne suis pas d'ici ?

    - Comme le nez au milieu de la figure, comment es-tu arrivé dans cette ville?

    - Faisons un marché, si tu gagnes je t'expliquerai mais si tu perds n'y comptes pas. »

    Dairiun rit intérieurement, personne n'avait jamais gagné contre lui aux cartes et ce n'était pas prêt d'arriver. Il accepta le pari.

    Les deux hommes continuèrent donc de jouer mais plus sérieusement cette fois-ci. Bien sûr Dairiun se mit à tricher et à gagner rapidement.

    « Dis moi, tu as beaucoup de chance et j'ai l'impression que je vais perdre. J'espère que tu ne triches pas, sinon notre marché ne tiendra plus, le prévint son adversaire.

    - Moi tricher jamais, j'ai juste toujours eu de la chance aux jeux, lui répondit Dairiun en souriant.

    - Il vaut mieux pour toi, mon ami, sinon je ne te raconterai rien.

    - Sois certain que je ne triche pas et pour te prouver ma bonne foi je te laisse distribuer les cartes.

    - D'accord. »

    Dairiun s'en remit à sa chance mais pas que, ses cartes avaient toutes un léger signe pour qu'il puisse les reconnaître et s'assurer de gagner même lorsqu'il ne distribuait pas.

     

    Au bout d'une demi-heure l'étranger perdit tout ce qu'il avait misé ainsi qu'une montre à gousset qu'il avait mis en jeu.

    « On dirait bien que j'ai gagné mon ami et donc, que tu dois me raconter comment tu es arrivé ici.

    - Effectivement j'ai tout perdu, je dois dire que tu as beaucoup de chance. Mais avant de te raconter ce que tu veux savoir, dis-moi comment tu t'appelles.

    - Je m'appelle Dairiun et toi ?

    - Lucky, mais avant tout, dis moi toi ce que tu fais dans cette ville ?

    - Je voyage de ville en ville en quête d'aventures et de découvertes, je suis juste de passage.

    - Intéressant, est-ce que tu as vu le trois mâts au bord de la ville ?

    - Je l'ai aperçu avant d'entrer dans cette taverne, sais-tu d'où il vient ?

    - Effectivement, et j'en connais même l'équipage. J'en suis le capitaine et ce navire se nomme L'Elian. »

    Dairiun avait du mal à le croire, cet étranger était le capitaine du trois mât. Il voulait monter à bord de ce navire et enfin partir à la recherche de trésors et d'un en particulier.

    «  Dis-moi Lucky, pourrais-tu me le faire visiter, j'avoue n'en avoir jamais vu un comme celui-ci.

    - Peut-être mais cela ne me rapportera rien à moi.

    - Et si je te rends ta montre ?

    - On peut s'arranger alors. »

     

    Lucky et Dairiun sortir donc de la taverne, à ce moment-là Dairiun aperçut les joueurs de tout à l'heure, ils avaient l'air de l'entendre et de ne pas vouloir parler du beau temps.

    «  Hé, toi espèce de tricheur, aboya un des hommes, il va falloir payer pour ce que tu nous as pris.

    - J’ai gagné honnêtement, je ne vous rendrai rien et ne m'insultez plus jamais de tricheur.

    - Tu vas voir si tu ne nous rends rien, dépouillez les tous les deux !! ordonna l'homme à ses acolytes.

    - Désolé pour ça, Lucky.

    - Il n'y a pas de mal, lui répondit le capitaine en souriant. »

    Les quatre hommes leur foncèrent dessus, dont deux qui étaient armés de dagues.

    Dairiun bloqua un coup et envoya aussitôt un crochet sur la mâchoire du premier assaillant qui recula en perdant l'équilibre, le deuxième visa sa gorge avec sa dague, mais Dairiun, étant habitué à ce genre de problèmes, attrapa le bras de l'homme et lui cassa au niveau du coude, et l’éjecta sur le côté. Le premier qui avait reçu un crochet revint à la charge mais fut réceptionné par un coup de poing dans le ventre ce qui l'arrêta net. Dairiun se retourna pour affronter les autres joueurs et vit les deux hommes à terre à côté du capitaine qui n'avait pas une égratignure.

    «  Tu te défends bien pour un capitaine, lui dit Dairiun en souriant.

    - Merci, toi aussi à ce que je vois.

    - On ferait mieux de déguerpir, je ne veux pas avoir la milice sur le dos.

    - Je suis d'accord on va éviter les problèmes, même si je pense que rester avec toi va nous en attirer, je me trompe ?

    - Ça dépend de quels genres de problèmes tu parles, sourit Dairiun, Merde, voilà la milice qui arrive, partons. »

    Les deux compagnons du moment filèrent en vitesse.

    «  Au fait, je peux toujours visiter ton navire ?

    - Tu crois que c'est le moment de parler de ça …

    - Tu vois un meilleur moment peut-être ?

    - Allez, suis moi, lui dit le capitaine ».

    Les deux hommes traversèrent les rues en direction de L'Elian, mais la milice était toujours à leur trousses, lorsqu'ils arrivèrent à portée de voix du trois mats le capitaine cria :

    «  Envoyez les cordes et larguez les amarres, on dégage en vitesse ! »

    Dairiun vit une tête dépasser du bastingage, jeter une corde et disparaître.

    En même temps le navire commença doucement à partir, Lucky attrapa en premier la corde et commença à se hisser tandis que Dairiun l’attrapa au dernier moment et se hissa jusque sur le pont du navire.

    Lorsqu'il posa le pied sur le trois mat il vit une femme munie d'une énorme clé les attendre avec un regard mauvais.

    C'était Fenrir la Mécano' du navire, mais Dairiun l'ignorait encore.

     


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