• Promenons nous dans les Bois...

    Grey, Kasai &  Shadow  Inaugural

    345130-blackangel

     

    Grey et Shadow courraient à travers la jungle accélérant le rythme à mesure que les bruits d'explosions et les jurons se rapprochaient. Ils débouchèrent dans une clairière dans laquelle ils furent accueillis par un «MAIS VOUS ALLEZ CREVER OUI !?» et durent se baisser pour éviter une grenade qui vola au dessus de leur tête pour aller exploser au centre d'un groupe de Zaarks. Grey et Shadow eurent deux réactions très différentes. Grey, très sensible à la souffrance des autres, se dirigea rapidement vers l'espèce d'artillerie vivante que constituait l'homme et ses projectiles tous plus bruyants les uns que les autres et qui semblait blessé. Il fut retenu par Shadow avant qu'il ne s'élance dans la clairière : «Quelque chose de fort qui le fasse s'endormir, il est en train de rameuter tout les prédateurs des alentours.» Et tandis que Grey courut défendre l’homme à la personnalité plutôt explosive, armé de son bâton de combat, Shadow fit face aux nouveaux assaillants attirés par le bruit. Des Zaarks. Des dizaines de Zaarks. Bien que moins évolués que les humains, ils avaient leur propre hiérarchie, et comme un semblant de civilisation avec des rîtes et semblerait-il une sorte de religion. Mais ce qui aurait fait le bonheur d’un zoologue passait des miles au-dessus de la tête des trois protagonistes. Dans la situation actuelle ils ne voyaient que les détails importants : c’était grand (1m40 sur les pattes arrières ce n’est pas rien), ça volait à la manière des chauve-souris (beaucoup plus dur à attraper), ça avait une peau complètement recouverte d’écailles, une gueule de reptile bourrée de crocs aussi affûtés que venimeux et une longue queue en fouet se terminant par un aiguillon pouvant inoculer une dose mortelle d’un paralysant progressif. Bref le terme de “saloperies” n’était pas si exagéré. Ah oui, il fallait rajouter qu’ils étaient aussi rapides dans les airs que sur terre, très agiles et avaient une ouïe particulièrement fine. C’est pourquoi la clairière était en train de se voir encerclée de ces réjouissantes petites bêbettes. Et pendant que Shadow s’amusait comme il l’aimait, à savoir se mettre en danger pour découper les membres de toute créature passant suffisamment près de la danse mortelle de ses lames (membres qui une fois grillés sont un met de choix pour les habitants du Réseau). Grey se défit également de ces adversaires d’une danse toute aussi artistique mais bien plus sophistiqué car moins haute en couleur (en fait la chorégraphie était la même sans le bleu du sang un peu partout, oui BLEU, ça vous pose un problème ?). Il se tourna alors vers l’homme et entama la conversation d’une manière qui lui était propre :

    «Bonjour, je m’appelle Grey, sacré journée n’est-ce pas monsieur… ?

    -  Kasai, ça ira, grimaça l’autre tandis que les doigts habiles du Docteur (comme l’avait appelé Shadow plus tôt dans la journée) palpait les plaies déjà bleuissantes de son “patient”.

    - Très joli ! Qu’est-ce qui vous amène par ici? continua Grey détournant subtilement l’attention de Kasai .

    - A ton avis, le paysage ! s’impatienta le blessé qui grogna lorsque Grey lui appliqua un cataplasme sur une plaie afin qu’il s’imbibe des substances toxiques injectées par les crocs des Zaarks.»

    Son ton s’adoucit un peu voyant que l’autre ne voulait que l’aider :

    «On a essuyé une sacrée tempête sur la mer de Nuage et on a dû s’arrêter pour réparer.

    - Vous comptez papoter toute la soirée !? Regarde son dos, s’il y a un trou circulaire applique ça, c’est contre le poison de l’aiguillon ! coupa Shadow lançant une touffe de mousse à Grey d’une main et faisant tournoyer Requiem de l’autre pour décapiter le dernier Zaark de la clairière.»

    Après de vigoureuses protestations et gesticulations, un coup de bâton sur le sommet du crâne et une promesse de vengeance, Kasai accepta de se faire ausculter. En effet, il y avait bien un trou circulaire dont les contours avaient verdi et la peau tendue et insensible.

    «Applique la mousse et file lui quelque chose de fort contre la douleur, il se tétanise», adressa Shadow à Grey d’un ton sombre.

    Grey s'exécuta sans poser de question, commençant à reconnaître les expressions de Shadow quand quelque chose allait mal. Il sortit son baluchon et broya plusieurs graines qu’il fit infuser avec des feuilles tout en appliquant la mousse à l’aide d’un onguent qui permettrait d’hydrater la peau qui se desséchait presque à vue d’œil. Il fit boire la mixture à Kasai qui ponctua la dernière gorgée d’un “C’est dégueulasse !” mais qui se sentit très vite étrangement bien. Comme les prémices d’une sacrée cuite mais en beaucoup plus joyeux. Et ce dernier se demanda alors comment il en était arrivé là. Ah oui !



    Après la tempête, les membres de l’Elian, exténués, avaient laissé filer le bateau au gré des vents. Et lorsque Lucky s’éveilla le premier, il put voir que le bateau était enchevêtré dans des lianes qui pendaient sur le bord d’une île à la végétation abondante. Il observa l'état du pont et n'eut qu’une pensée : «Et merde.»

    Peu à peu, l’équipage s’éveilla et se leva. Tous firent rapidement le tour des réparation à faire. Fenrir courait dans tous les sens en gémissant «Mon bébé, mon bébé !» Ce qui en fit sourire certains malgré la gravité de la situation. Lorsque Mirayhu trouva Fenrir, accrochée à un tuyau endommagé dans la salles des machines, pleurant à chaudes larmes, elle remonta sur le pont, laissant la mécanicienne toute à son chagrin. Elle s'adressa au reste de l’équipage.

    «Je crois qu’il faut qu'on reparte rapidement, sinon on va perdre Fenrir.»

    Tous se mirent donc au travail. Tandis que Neir, Lucky et Crystal réparaient le mât endommagé avec des plaques de cuivre, Carter, Nef et Dairiun essayaient de démêler les cordages et de réorganiser les voiles. Kasai et Mirayhu descendirent dans la salle des machines afin d'aider Fenrir qui continuait de se rouler entre les tuyaux. Crowley retourna dans la cave pour mettre de l'ordre dans les tonneaux tout en vérifiant qu’il n'y avait aucune fuite. L’équipage travailla ainsi pendant un moment, en s'efforçant d'effacer les stigmates de la tempête. Mais, ceux qui étaient sur le pont entendaient souvent des bruits étranges venant de la forêt. Kasai remonta sur le pont au bout de deux heures.

    «Bon les gars, on est marron. Y en a au moins pour la journée», dit-il en s'essuyant les mains pleines de cambouis.

    Ils se remirent à l’œuvre mais les sons venant de la jungle persistaient. Au bout d’un moment, ils décidèrent d'aller voir d'où provenaient ces bruits car s'ils devaient rester là pour la journée, il leur fallait sécuriser le secteur afin de ne pas être attaqués. Tandis Crystal, Neir, Carter, Dairiun et Crowley s’attelaient à arracher les lianes qui bloquaient le gouvernail. Nef et Lucky continuaient à effectuer les réparations, notamment au niveau des voiles. Kasai, lui, partit en éclaireur dans la Jungle afin de sécuriser le périmètre.

    Il avançait droit devant et plus il marchait, plus il entendait de bruits autour de lui sans parvenir à savoir quelle était leur origine. Soudain, une branche craqua à sa droite. Il tourna la tête vivement, une bombe dans chaque main. Il regarda la petite chose qui venait de sortir de derrière un arbre. C’était une petite créature recouverte d’écailles, dotée d’une paire d'ailes trop petites pour qu’il puisse voler. Ses mouvements étaient maladroits, comme s’il ne savait marcher que depuis peu. Tout à coup, le reptile vit Kasai, qui le regardait en cherchant dans sa mémoire ce que ce machin pouvait bien être, et se mit à piailler de manière très aiguë, faiblement mais suffisamment pour que son cri résonne dans la Jungle.

    «Non, non, non, ferme la...» commença Kasai

    Il resta bouche bée devant la créature qui venait d'apparaître derrière le petit.

    «Oh merde... Maman est là...»



    Kasai réagit au quart de tour en lançant une de ses bombes vers les deux bestioles qui explosèrent en envoyant des morceaux de chair partout

    «On fait moins de bruit maintenant putain de bestioles !!»  s’exclama-t-il.

    A ce moment, il entendit plusieurs bruits venant de différentes directions et décida de courir vers la clairière qu’il voyait afin de pouvoir identifier de qui provenait les bruits et de pouvoir se défendre plus facilement qu’au milieu de cette jungle. Il vit arriver sur lui cinq spécimens qui ressemblaient à la mère.

    «Vous voulez jouer ? OK !!»

    Et il lança une volée de petites bombes vers les bestioles qui disparurent à cause des explosions.

    «Aha on fait moins les malins maintenant !»

    Il entendit alors le même cri que le petit avait fait provenir de toutes les directions et il entreprit de jeter plusieurs petites bombes autour de la clairière afin de former un cercle. Une fois le cercle fini, il reprit des bombes en main et attendit au centre de la clairière que les bestioles arrivent.

    «Aller venez je vais vous faire rôtir ! Avec un peu de chance, vous êtes comestible !!»

    Il attendit que le plus de spécimens se soit rapproché avant de lancer une bombe sur la ligne qu’il avait formé et qui explosa en faisant une réaction en chaîne. Kasai vit alors que de plus en plus de bestioles s’approchaient et il se dit que ça aller être difficile de s’en débarrasser. À peine le pensa-t-il ça qu’un des spécimens l’attaqua en lui griffant légèrement le torse, il riposta en sortant son pistolet à trois canons et abattit le monstre d’une balle dans la tête. Il continua de tirer avec son arme et à lancer des bombes dans tous les sens puis il sentit une piqûre violente dans le dos, il se retourna et tira trois balles dans la tête du responsable.

    «MAIS VOUS ALLEZ CREVER OUI !!!!»

    Il continuait à attaquer quand il vit deux jeunes hommes venir l’aider dont un qui s’approcha suffisamment de lui et qui commença à l’ausculter tout en lui faisant la conversation. L’attitude du nouvel arrivant perturba Kasai mais quand il comprit qu’il ne lui voulait pas de mal, il le laissa faire. Le deuxième arrivant finit par tuer les derniers monstres encore vivants et s’approcha de Kasai en disant à l’autre homme d’appliquer une mousse sur le trou qu’il avait dans le dos. Kasai se souvint qu’il but quelque chose qui avait un goût infect mais qui le fit se sentir beaucoup mieux puis il sombra dans l’inconscience.



    Pendant que Kasai se débattait en rêve contre son petit ennemi agitant ses bras dans tous les sens, Grey et Shadow se souvinrent qu'ils étaient toujours poursuivis depuis leur petite escapade dans le Trou. Ils commencèrent à s'inquiéter de l'avance de leurs poursuivants qui malgré leur retard dû à la mauvaise connaissance du terrain des gardes (et à l'alcoolémie de certains). Ce petit incident avait permis à ces derniers de reprendre du terrain. Les deux compagnons de voyage échangèrent un regard entendu et soucieux. Grey s'acharna donc à sortir Kasai de sa torpeur (il n'apprit que plus tard qu'il avait réalisé un exploit à savoir réveiller ce dernier sans coup ni explosion) tandis que Shadow montait dans l'arbre le plus proche pour évaluer la situation. Et ce qu'il vit le fit grimacer. Il ne leur restait certes que quelques centaines de mètres à parcourir avant d'atteindre la jetée mais ils allaient devoir courir car maître Shadow dans son arbre perché.. (oh ça va...). Bref il vit une fumée noire s'élever à l'autre bout de la jetée : les gardes du fort étaient désormais au courant de leurs agissements nocturnes et apparemment ils avaient décidé de leur couper toute retraite en brûlant purement et simplement le transporteur qui avait amené Grey. A l'autre bout de la jetée, mais en dehors de celle-ci, échoué dans les lianes pendantes, dans le ciel trônait un trois mâts qui semblait mal en point. Ce serait leur cible donc. Kasai se remettait debout tant bien que mal cherchant un petit Zaark à étriper quand une explosion lui éclaircit les esprits. Le Valiôm du transporteur venait d'exploser.

    «Tu as dit que tu es venu par la Mer de Nuages ? Un trois mâts ? lui adressa Shadow.

    - Euh oui l'Elian, pourquoi ?»

    Il eut à peine le temps de finir sa question qu'il fut entraîné par Shadow et Grey qui courraient maintenant comme des dératés à travers la Jungle en direction du navire. Ils franchirent le mur d'enceinte du Fort des gardes par la faille et débouchèrent essoufflés sur la jetée. Ils virent alors des gardes se précipiter vers eux ce qui fut assez cocasse pour l'un d'entre eux plus volumineux au niveau de l'abdomen que les autres qui s'étala de tout son poids sur le ponton ralentissant ainsi les autres. Ce sursis permis à nos trois marathoniens d'atteindre l'Elian avant d'être rattrapés. Kasai hurla un «DÉCOLLE !» en direction de l'équipage qui se mit en branle-bas de combat et fit démarrer les moteurs alors que des coups de feu commençaient à claquer derrière les fuyards. Kasai prit le temps de tirer trois coups et de lancer une sorte de grenade qui provoqua une grosse fumée épaisse qui permit de les dissimuler à leur poursuivants encore debouts. Ils foncèrent vers l'Elian et se jetèrent sur le pont au moment où le navire quittait l'endroit où il s'était "posé de manière précipitée et non anticipée" comme aimait dire Fenrir quand l'atterrissage était peu concluant.



    Le navire fila rapidement, tandis que Lucky au gouvernail poussait les moteurs au maximum de leur puissance. Grey et Shadow se retrouvait au milieu d’un équipage en ébullition qui ne leur accorda pas un regard avant que le navire n’ait pris sa vitesse de croisière. Alors, l’équipage se présenta devant eux. Grey s’avança.

    «Bonjour, nous sommes… commença-t-il.

    - ALERTE, hurla Crystal à la vigie.»

    Tout le monde regarda vers le Dépotoir qui s’éloignait. Trois petits vaisseaux avaient décollés et s’étaient mis à les poursuivre. Ils étaient beaucoup plus petits que l’Elian et surtout plus rapides, si bien qu'en quelques secondes, ils eurent rattrapé le navire. Une dizaine de soldats parvinrent à sauter sur le pont. Mais à peine eurent-ils le pied posé que Shadow et Grey étaient déjà sur eux. D’un mouvement souple, Shadow dégaina Requiem et Darkness et trancha la gorge de deux des gardes, puis, d’une rotation de bassin, il se retrouva devant deux autres hommes qu’il éventra aisément. Grey, de son côté, assomma un garde d’un revers de bâton. Un colosse un peu plus vif que les autres lui sauta dessus et essaya de l’étouffer. Grey se baissa et fit pivoter le corps de l’homme qui, prit dans son élan, trébucha sur le pieds tendu du médecin et fit un joyeux roulé-boulé en plein sur l’équipage qui commençait à peine à se mettre en mouvement. Au milieu du tas de jambes et de bras informes, quelqu’un cria «C’était mon pied, connard», et sauta sur les autres dans le désordre le plus total. Grey cligna des yeux en voyant ce spectacle original et reporta son attention sur les deux gardes qui lui faisaient face. Shadow continuait sa danse mortelle, et bientôt, lorsque le dernier assaillant fut poussé par dessus bord, le pont fut sauf.

    Pendant ce temps, Fenrir et Kasai avaient foncé dans les niveaux inférieurs, Kasai vers son laboratoire un sourire carnassier sur les lèvres et une idée en tête, et Fenrir vers la commande principale des canons. Croisant les doigts pour qu’ils fonctionnent, elle actionna le système qui donnait au capitaine la possibilité de tirer plusieurs salves depuis une série de manettes à côté du gouvernail. Elle remonta sur le pont et, attrapant Lucky au passage, elle se mit à bidouiller les commandes afin d’ajuster la précision des canons. Un navire ennemi passa juste à côté du navire en larguant une série de petites bombes incapacitantes.

    «Ne respirez pas», cria Grey, qui avait reconnu la substance.

    Fenrir actionna la manette qui devait lancer la salve de canon à tribord. Rien ne se produisit. Devant l’air dépité et passablement énervé de Fenrir, Lucky éclata de rire, récoltant un coup de clé anglaise sur le sommet du crâne.

    «Les gars, hurla la mécanicienne à son tour. Tous aux canons! Celui qui touche une de ces ordures a gagné !»

    L’équipage se précipita donc vers l’escalier afin de rejoindre les canons à l’étage inférieur. Mais tous s’arrêtèrent en voyant Kasai arriver avec un énorme tromblon entre les bras, un espèce de monstre de métal fait de rouages, de tuyaux et d’une gueule de canon disproportionnée par rapport à son porteur.

    «Non, Kasai! s’écria Fenrir, affolée. Il est pas au point !

    - Je vais les niquer ces petits enfoirés !», dit Kasai avec un sourire de jubilation sadique.

    Et il actionna son arme en visant un des vaisseaux ennemis. Un énorme coup de tonnerre retentit, et une série de petites bombes filèrent à une vitesse impensable.

    «Il marche !» cria Fenrir avec un sourire de gamine.

    Lorsque les bombes atteignirent le navire des assaillants, elles explosèrent dans un brasier si puissant que l’équipage de l’Elian dut se protéger les yeux. Le petit vaisseau se déchira en deux et la partie arrière vint frapper de plein fouet un autre navire ennemi. Tandis que les deux masses de bois fumants tombaient dans le vide, Kasai rechargea son arme improbable et visa le dernier vaisseau. Il actionna à nouveau le canon. Les bombes fusèrent et avec elles plusieurs éléments de l’arme qui tomba en morceaux. Quelques instants plus tard, le troisième navire des gardes alla rejoindre les deux autres. Victorieux, et conscient de la chance qu’ils avaient eu, les membres de l’Elian sautèrent de joie en criant à la gloire de leur mécanicienne et de leur artificier. Fenrir était écarlate. Elle n’avait pas l’habitude, non seulement que ses créations fonctionnent, mais aussi que ses équipiers la félicitent. Kasai quant à lui proférait un certains nombres d’insultes variées et fleuries en faisant des gestes obscènes par dessus bord, à destination des gardes vaincus.

    Crowley, d’un air résigné, se mit à ramasser les corps qui jonchaient le pont et les jeta par-dessus le bastingage avant de sortir une serpillière et de commencer à laver les traces de sang. L’équipage de l’Elian se tourna alors vers Grey et Shadow.

    «Je disais donc, reprit le médecin, que je suis Grey et lui, c’est Shadow. Nous sommes actuellement en fuite et, euh, en fait… Les gardes… Ben, c’est nous qu’ils poursuivaient…»

    Au fur et à mesure de son discours, il s’était mis à rougir. Fenrir s’avança.

    «C’est pas grave, c’était une belle bagarre! Vous savez vous défendre! D’ailleurs si vous êtes en fuite, c’est que vous avez fait quelque chose de mal je suppose…»

    Grey prit un air innocent du genre «Moi, non, absolument pas, comment pouvez-vous croire une telle chose ?», Shadow changea juste d’appui en posant ses mains sur ses armes, l’air franchement dangereux.

    «C’est pas grave, dit Fenrir. Nous sommes tous des pirates de toute façon.

    - Hé, dîtes, commença Kasai. Vous ne voudriez pas nous rejoindre? Toi ! Tu combats vachement bien, et toi tu soignes.»

    Shadow et Grey se concertèrent du regard. Puis, avec un sourire, Grey répondit :

    «Pourquoi pas.»

    Puis il regarda autour de lui les dégâts que le navire avait subi, et il ajouta :

    «En plus, je connais un endroit pas loin où on pourrait réparer, avec un sculpteur qui serait ravi de nous venir en aide.

    - Bon et bien, mes amis, dit Kasai. Bienvenue sur l’Elian.»

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :